Que retient-on du message de nos parents ?

Les drivers

La notion de drivers est un concept d’Analyse Transactionnelle. Cela représente les messages envoyés par les parents aux enfants de manière consciente et inconsciente, de part leur discours ou leur comportement.

Ils ont vocation d’éducation pour les parents, et utilisés de façon justifiée et adaptée, ils s’avèrent très utile pour le bon développement de l’enfant.

Par contre, lorsqu’ils sont trop répétitifs et contraignants, ils empêchent l’enfant d’exprimer sa personnalité. Il se plie alors à la demande parentale, quitte à oublier ses propres besoins, dans l’unique objectif de s’assurer l’amour de ses parents.

5 messages

Ce concept différencie 5 messages types, avec pour chacun une intention positive :

  1. Sois gentil : être socialement compétent
  2. Sois fort : accéder à une réussite tant personnelle que professionnelle
  3. Sois courageux : avoir la capacité de se dépasser
  4. Sois rapide : être compétitif et réactif
  5. Sois parfait : avoir l’ambition de progresser constamment

Dans l’absolu, ces 5 messages ont pour but de nous aider à répondre aux exigences de notre société.

Les messages que nos parents nous transmettent sont ceux qu’ils ont eux-mêmes intégrés, issus de leur éducation. Ils font un peu office de « valeurs » familiales. Altruisme, réussite, courage, excellence ou encore réactivité.

Nous sommes tous sous l’effet de plusieurs drivers.

En effet, dans beaucoup de cas, nous avons deux figures parentales. De ce fait, nous recevons deux types de messages, voir plus étant donné qu’elles aussi en ont hérité surement plusieurs.

Le plus souvent, un, voire deux drivers se manifestent plus perceptiblement. Leur influence dépend de leur imprégnation, ainsi que notre sensibilité.

Quand le message devient contraignant

Lorsque les drivers sont aux commandes des parents, il arrive qu’ils soient, par conséquent, fort présents dans leur éducation. Les pilotes parentaux empêchent l’enfant d’être lui-même, au profit de ce que l’on attend de lui.

  1. Pense un peu aux autres ! Ne sois pas égoïste ! Fais moi plaisir…
  2. Ne pleure pas ! La vie est dure, tu dois t’y habituer !
  3. Fais plus d’efforts et tu y arriveras ! Tu dois travailler plus !
  4. Dépêche toi ! Arrête de trainer ! Décidément tu ne sais pas aller vite !
  5. Tu dois être le premier ! Tu aurais pu mieux faire !

Devenu adulte, les messages font office de véritables pilotes automatiques. La personne n’est plus en capacité de savoir si le comportement ou la réaction associés aux drivers est en adéquation avec la réalité extérieure, ni avec ses besoins.

Sans prise de conscience, le cycle se répète sans fin.

Par contre, en les mettant à jour et en les utilisant de façon adaptée non seulement nous sortons de nos automatismes, mais en plus, nous transmettrons ces messages de manière profitable à nos enfants !

Conséquences

Les comportements engendrés par un driver trop présent amènent des situations de mal-être, des problèmes d’estime personnelle et de confiance en soi, des difficultés relationnelles et comportementales.

Chaque pilote comporte des risques spécifiques à être utilisé de manière démesurée et inadaptée.

  1. Sois gentil : négation de ses propres besoins, faible estime de soi, besoin de l’approbation des autres
  2. Sois fort : tendance à écraser les autres, haute estime personnelle, refoulement de ses émotions
  3. Sois courageux : négation de ses besoins, difficulté à profiter de plaisirs simples
  4. Sois rapide : stress, manque de minutie
  5. Sois parfait : manque de confiance en soi, culpabilité, insatisfaction

Reprendre les rennes

Comme pour toute évolution en développement personnel, la base du changement est la prise de conscience.

Vous voulez connaître vos drivers ?

Le quel de ces messages vous parle le plus ?

Observez les situations qui vous mettent sous stress. A quel message renvoient-elles ?

Besoin d’un peu d’aide ? Faites le test qui suit ! Je vous enverrai par mail quel(s) message(s) est(sont) le plus présent(s) en vous.

Dans la vie quotidienne, le but ne sera pas de supprimer totalement le message. Il s’agira de détecter ce qu’il vous apporte de positif, pour le renforcer. Quant au négatif, c’est que ce driver n’est probablement pas adapté à la situation. Alors posez vous la question : Qu’est ce que je souhaite comme résultat, et quel comportement adopter pour l’atteindre.

Offrir une vie idéale à mon enfant… C’est possible !!

Article révisé et modifié le 1 avril 2019

Comme tout parent, vous rêvez d’offrir une vie idéale à vos enfants ?

  • Bien-être physique et psychique
  • Insertion sociale ou socioprofessionnelle
  • Épanouissement personnel

Cela vous convient ?

Et bien c’est possible ! En l’aidant à développer ses compétences psychosociales, vous leur donnerez le pouvoir d’être heureux et épanouis !!

Vous remarquerez qu’une grande partie des maux récurrents est issue de carences au niveau de ces compétences. D’ailleurs, le développement personnel permet de les faire progresser, c’est pourquoi dans cet article vous trouverez de nombreux liens vers d’autres articles de ce site.

  • Une personne rencontre des difficultés relationnelles ? Qu’en est-il de sa capacité à communiquer efficacement, à être habile dans les relations interpersonnelles, à avoir de l’empathie pour les autres…
  • Manque de confiance en soi ? Manque de motivation ? A-t-elle réellement conscience d’elle-même ? Quelles sont ses facilités en matière de résolution de problème, de prise de décision ?
  • Difficulté de self-control ? Sait-elle réguler son stress, ses émotions ?
  •  Elle a le sentiment d’être perdu(e), débordé(e) ? Utilise-t-elle sa pensée critique et celle créative ?

Voilà quelques exemples de situations très répandues qui montrent l’importance de développer ses différentes compétences !

Quelles meilleures armes donner à nos petits loulous pour se débrouiller dans la vie et être heureux ? Parce que nous sommes tous conscients que nous ne pourrons pas rester à tenir la main de notre progéniture et l’amener à faire ce qu’on juge le mieux très très longtemps. Ils ont vite fait de nous dire qu’ils savent mieux que nous !! Et d’apprendre de leurs propres expériences !

L’adolescence les poussent à se détacher de nous pour rejoindre leurs amis, aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte… Et c’est normal ! (Mieux communiquer avec mon enfant

Tu veux aider ton enfant à grandir ?

Voici quelques conseils simples (qui ne sont que des exemples parmi tant d’autres) pour favoriser le développement des compétences psychosociales de votre enfant afin de l’aider à devenir un adulte épanoui et responsable !

Bien que nous soyons responsables de nos enfants et de leur bien-être, cela ne veut pas dire pour autant que nous devions résoudre leurs problèmes à leur place. Dans la mesure de leur âge et de leur maturité, laisser l’enfant face à un problème l’aidera à mettre en œuvre une stratégie pour atteindre ce qu’il veut.

En aidant notre enfant à affronter ses problèmes, nous l’aidons à grandir !

Quand il est en difficulté face à quelque chose, réfléchissez avec lui, donnez lui des éléments pour qu’il trouve lui-même la solution ! Prenez le temps de lui expliquer comment faire, de le guider. De l’amener à être capable de faire la fois prochaine.

Savoir prendre une décision sous-entend d’évaluer les différentes options et les effets de chacune d’entre-elles. Ensuite, choisir celle qui nous convient le mieux et en accepter les conséquences éventuelles. C’est être acteur de notre vie ! (Tu décides ou tu subis ??)
 
En encourageant notre enfant à choisir, nous l’aidons à grandir !
 
L’aider à prendre une décision en balayant avec lui les différentes possibilités d’action et les conséquences liées. « Que choisis-tu de faire ? ». Même si sa décision n’est pas celle que nous aurions prise (dans la mesure où il n’y a pas de danger). Prendre ses responsabilités ça peut aussi être choisir d’être puni plutôt que de faire ce qu’on me demande ! (Mieux communiquer avec mon enfant)
Le fait d’avoir une pensée créative nous aide à réaliser les deux compétences précédentes, résoudre les problèmes et prendre des décisions. En effet, c’est grâce à cette pensée créative que nous pouvons comprendre les causes, envisager différentes façon d’atteindre notre but, envisager les conséquences qu’engendre celles-ci et aussi tirer des leçons de nos faux-pas.
 
En laissant notre enfant penser par lui-même, nous l’aidons à grandir !!
 

Incitez-le à trouver une solution à ses problèmes, souvent il aura de bonnes idées ! Parfois même meilleures et en tout cas plus adaptées à lui que celle qui nous semble évidente. Vous pouvez ensuite le guider pour en trouver d’autres, en lui apportant les éléments nécessaires à sa compréhension.

Quand il se trouve face à un échec, aidez le à analyser ce retour de la vie. « Comment tu aurais pu faire pour que les choses se passent autrement ?

C’est être capable de prendre du recul face aux situations que nous rencontrons, analyser de façon objective les informations et évènements rencontrés. Par exemple se rendre compte de l’influence de personnes ou d’éléments extérieurs sur nous-même. Cette pensée critique nous aide, elle aussi, à résoudre des problèmes et prendre des décisions.
 
En acceptant que notre enfant ne soit pas d’accord avec nous, nous l’aidons à grandir !
 

Permettez-lui de ne pas être du même avis que vous. Cela ne veut pas dire pour autant que vous deviez faire ce qu’il désire (en lui expliquant les raisons de votre désaccord). En acceptant qu’il puisse penser différemment, vous lui montrez que son avis a de la valeur, ce qui favorisera sa capacité à se détacher de l’avis des autres, et accessoirement alimentera sa confiance en lui !

 
 

Cela signifie être capable de nous exprimer à la fois verbalement et non-verbalement, de façon appropriée à notre culture et aux situations. C’est savoir exprimer ses besoins, valeurs et émotions; c’est aussi savoir défendre son point de vue, donner et demander des conseils.

Favoriser les discussions au quotidien avec notre enfant, l’aide à grandir !

En ayant une attitude bienveillante et non-jugeante avec votre enfant, vous favoriserez sa capacité à communiquer efficacement. Demandez lui son avis sur ce qui est à sa portée au quotidien, des conseils aussi ! Il sera ravi de vous aider ! En retour, il n’hésitera pas à venir vous demander conseil aussi, et à tenir compte de ce que vous lui aurez dit !

Cela signifie être capable d’établir des relations positives avec les gens que nous côtoyons. Être en bons termes avec les membres de sa famille, se faire et garder des amis sont deux choses importantes. Il est tout aussi important d’être capable de mettre fin à une relation de façon constructive.
 
En aidant notre enfant à gérer ses conflits, nous l’aidons à grandir !
 
Il se dispute avec son frère ou sa sœur, un copain ? Prenez le temps de parler avec lui de cette situation. Les avis de chacun, les raisons des différents comportements lui permettent de comprendre l’autre, de prendre du recul et d’envisager comment s’adapter tout en se respectant. Développez chez lui l’envie de rapports sincères et détendus avec les autres.
Apprennez lui les règles de communication, ce qu’il est possible de dire ou non en fonction des différentes situations de vie.

Connaître ses besoins et valeurs, ses qualités et défauts et les accepter est la base de la conscience de soi. Avoir conscience de nos mécanismes automatiques, de nos réactions, joue un rôle prépondérant dans notre capacité à communiquer efficacement et à être habile dans les relations interpersonnelles.

En tenant compte des besoins de notre enfant, nous l’aidons à grandir !

Lors des conflits avec votre enfant, prenez le temps d’essayer de comprendre ses motivations. Le faire obéir sans essayer de comprendre revient à nier ses besoins. Même quand vous ne pouvez ou ne voulez pas accéder à ce qu’il demande, le simple fait de reconnaître ses besoins valide leur légitimité. Si vous vous les acceptez, alors il sera normal pour lui de les accepter aussi.

Aidez le aussi à analyser et comprendre ses réactions ! Réaction positive, félicitez-le ! Découvrez avec lui ce qui l’a amené à se conduire de la sorte et aussi à faire le lien avec ce qui est important pour lui. Réaction inappropriée, aidez-le à assumer les conséquences, puis à savoir ce qui s’est passé en lui et enfin à trouver quels comportements auraient pu lui amener ce qu’il attendait.

C’est savoir s’identifier à une autre personne dans ce qu’elle ressent. L’empathie est l’ingrédient premier de la tolérance. Elle a un rôle prépondérant dans les relations interpersonnelles.

En apprenant à nos enfants à se mettre à la place des autres, nous les aidons à grandir !

Les conflits ou réactions inappropriées de votre enfant sont toujours une source d’apprentissage extraordinaire. N’hésitez pas à lui faire prendre conscience de ce que l’autre peut ressentir, sans pour autant le faire culpabiliser, ni s’oublier !

Pour cela il est important d’en connaître les sources et les effets, ainsi que de savoir en contrôler le niveau. Le stress est source de mal-être et favorise la survenue de nombreuses maladies.
 
Apprendre à nos enfants à contrôler leur stress c’est les aider à grandir !
 
Quand vous sentez que votre enfant est sous tension, n’hésitez pas à lui faire gentiment remarquer. « Tu me sembles fort stressé… », discutez avec lui afin d’en connaitre les raisons. S’il s’oppose à la discussion, vous pouvez lui proposer de s’isoler un moment pour laisser descendre la pression.
En dehors de ces situations particulières, vous pouvez lui apprendre ou découvrir avec lui des techniques de relaxations (respiration, méditation, pleine conscience…). Il aura, de ce fait, les armes pour réguler seul son stress !

Savoir gérer ses émotions c’est, pour commencer, savoir les reconnaître. Une fois reconnues, il s’agit maintenant de comprendre le message qu’elles nous délivrent. Une émotion est temporaire, une fois entendue, elle disparaît. Reconnaître et comprendre nos émotions nous permet d’être plus conscient de nous-même, de gérer notre stress, cela limite aussi les situations où nous faisons appel à nos mécanismes automatiques, de ce fait nous sommes plus en capacité de résoudre les problèmes et de prendre des décisions.

Parler de ce que ressentent nos enfants les aide à grandir !

Quand votre enfant réagit sous le coup d’une émotion, commencez par la nommer. « Tu me sembles en colère, triste… ». De cette façon, vous reconnaissez ce qu’il ressent et le validez. Vous pouvez ensuite aborder avec lui ce à quoi sert cette émotion, quel est le besoin caché derrière et comment y répondre.

Évaluer les compétences psychosociales

Vous voulez évaluer les compétences psychosociales de votre enfant ? Ou les votres peut-être ??

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Caprice ou évolution vers l’autonomie ?

Pleurs, hurlements, trépignements, objets jetés, porte qui claque… Voilà ce qui nous arrive parfois quand nous n’allons pas dans le sens de nos enfants. Petit ou plus grand, le petit ange se transforme alors en véritable démon !

Tu sais, ton petit nounou qui se roule par terre en hurlant parce que tu ne veux pas acheter de bonbons à la caisse ou encore ta fashion victime qui te crie dessus que tu ne comprends rien et qui part en claquant la porte !!

Pas toujours évident de faire la part des choses. Envahis par la colère, face à un tel comportement de notre progéniture parfaite et adorée, ou encore par un sentiment de culpabilité d’avoir « mal fait », nous nous posons souvent des questions sur l’attitude à employer lors de tels affrontements.

Bien-sûr, nous n’avons pas toujours raison, et ils n’ont pas toujours tort ! Pour autant, notre rôle de parent nous amène à faire respecter des règles qui ne conviennent pas forcement à nos enfants, et peuvent créer ce genre de conflits. Alors même si les caprices ne sont pas acceptables, certaines crises sont inévitables et même bénéfiques.

Un mode de communication

Avant un an et demi, ce que l’on pourrait considérer comme un caprice ou une crise n’est en fait qu’un mode de communication. Les pleurs et les cris permettent alors d’exprimer une sensation désagréable que vit le bébé : faim, soif, couche sale, douleur, anxiété…

Et même si le bébé a compris que s’il pleure papa ou maman rapplique immédiatement, il ne l’utilise pas de façon détournée. Il n’y a pas de « préméditation », c’est sa seule possibilité de satisfaire son besoin réel.

La crise du non

Entre 1 an 1/2 et 4 ans arrive en général la phase du non.

  • Tu vas te laver mon petit cœur ?
  • Non !
  • Suivi de : « ahhhhhhh, ouiiiinnnnnnn, grrrrrrrrrrr » si j’insiste !

Il crie, hurle, pleure et se roule par terre pour manifester sa frustration.

Ici, le jeune enfant rencontre une opposition entre son plaisir et un principe de réalité et il nous en fait part.  Et c’est normal… du moins au début !

On pourrait appeler cette période la « crise du non ». C’est un passage obligé pour grandir. Le bébé n’est conscient que de ses propres besoins, et seul les parents (ou les adultes autour) peuvent y répondre. Maintenant, il se trouve confronté à ce même adulte, qui ne va plus répondre systématiquement à sa demande !! Coup dur pour lui !!

On comprend donc aisément qu’il soit frustré et le manifeste. A nous parents d’intervenir efficacement à cette période charnière. Pour commencer il est primordial de reconnaître la frustration de son enfant et de l’accepter. Il veut continuer à jouer et moi je veux qu’il se lave… Franchement à sa place je préfère jouer !!

Avant tout, comme nous l’avons vu dans « Mieux communiquer avec mon enfant », fixer les règles en amont et avec lui aide à limiter les conflits.

Quand la crise est là

Lors de la crise, pour son développement émotionnel, il est important de l’aider à comprendre ce qu’il se passe en lui.

  1. Reconnaître l’émotion et la valider : Tu es en colère ? Je comprends que tu préfères jouer.
  2. Expliquer le principe de réalité : Il est important de se laver pour être en bonne santé et sentir bon !
  3. Adoucir la contrainte : Si tu veux, après le bain nous jouerons à ensemble !
  4. Si malgré tout il y a opposition, exprimer clairement ce que j’attends de mon enfant et les conséquences s’il ne suit pas la règle. J’attends de toi que tu arrêtes de crier et que tu viennes te laver, si tu continues à avoir ce comportement, tu iras dans le couloir sans jouet jusqu’à ce que tu acceptes de venir te laver sans crier.

Les conséquences de ne pas faire ce qui lui est demandé se traduiront souvent en sanction. Être isolé un petit temps, devoir donner son jouet pendant une soirée… Nous devons être vigilants à adapter la sanction au comportement de l’enfant (Les violences physiques et verbales sont à proscrire) ! La sanction choisie doit être mise en œuvre si besoin. Sinon notre petit démon aura bien vite compris qu’il ne risque rien à ne pas obéir.

Lui apprendre à devenir responsable

Cela peut te paraître difficile à mettre en application certaines fois, je te l’accorde ! Pour autant, plus nous utilisons ce mode de fonctionnement, plus nous l’amenons à être responsable de ses actes. De cette façon, il a le choix entre faire ce que nous lui demandons ou ne pas le faire et ainsi « choisir » d’être puni. Nous lui laissons la possibilité d’assumer les responsabilités de ses actes et des conséquences qui en découlent. Cela développe son estime personnelle (nous lui renvoyons qu’il a les capacités de choisir) et sa confiance en lui.

Illustration :

L’état nous demande de déclarer nos revenus et de payer nos impôts en temps et en heure. Ne pas le faire, nous expose à payer des amendes et être ennuyés par des démarches administratives.

Nous avons le choix !

Pour ma part je préfère faire ce qu’on attend de moi que de payer une amende et être ennuyée. Peu importe si je suis d’accord avec le fait de déclarer et payer, je choisis une alternative plutôt que l’autre en toute conscience.

Et toi ? Tu choisis quoi ??

Ça ne te rappelle pas l’article « Tu décides ou tu subis ?? »?

La crise se transforme en caprice !!

Lors de cette étape dans le développement de l’enfant, changer d’avis et accepter sa demande si elle n’est pas justifiée, par peur du regard des autres, peur que notre enfant nous « aime moins » par exemple pourra l’amener à développer des caprices.

Le caprice apparaît en général vers 7 ou 8 ans. A cet âge-là, l’enfant a les compétences intellectuelles suffisantes pour comprendre le principe de réalité. Le chantage remplace alors l’expression de la frustration, technique de manipulation bien souvent inconsciente, pour amener le parent à accéder à sa demande.

Entre nous, s’il suffisait que j’aille pleurer et me rouler par terre au Trésor Public pour ne pas devoir déclarer et payer mes impôts je le ferais avec plaisir tous les ans !! Pas toi ??!!?

Crise d’ado

Vers 12 ou 13 ans, la fameuse crise d’adolescence peut se manifester de façon plus ou moins prononcée.

Ce qu’il faut retenir c’est que c’est un passage obligé pour accéder à l’autonomie. Avant cette période, nos enfants sont en symbiose avec nous, ils attendent que nous les prenions en charge complètement. Or, ils sont des adultes en devenir, et sont amené à être autonomes. Notre boulot de parent se joue aussi ici !

 

 

Comme tu peux le voir, la première phase du cycle de l’autonomie est l’opposition. Dans cette phase, l’ado va rejeter ce qui vient de ceux dont il dépendait entièrement jusque là… c’est-à-dire nous !! A la place, il a besoin de vivre ses propres expériences pour apprendre par lui-même et se rapprocher de ses pairs. Parallèlement à cela, c’est une période où il va tester la résistance du cadre donné à la maison… Rien à voir avec le fait qu’il nous aime ou non !

Prendre conscience de notre ressenti a une place encore plus importante que pour la « crise du non ». Nos peurs peuvent nous empêcher de laisser notre ado vivre ses expériences. Comme nous l’avons abordé dans « Mieux communiquer avec mon enfant », il est primordial de l’aider à faire ses propres choix et à en être responsable.

D’un autre côté, les règles établies, même si elles peuvent être négociées avec lui, doivent être respectées… malgré les éventuels grognements !! Plus grand, il est encore plus facile pour lui d’exploiter les éventuelles failles pour nous faire céder. Culpabilisation et chantage aux sentiments sont à l’affiche ! Cela n’en reste pas moins un caprice quand le principe de réalité est refusé !

En conclusion

Quel que soit l’âge de nos enfants les mêmes principes sont applicables pour traverser les crises et éviter que les caprices ne se développent.

  • Être conscient de mon propre ressenti : si les émotions sont trop présentes et me font réagir, passer la main à quelqu’un d’autre si possible. Sinon, m’isoler ou isoler l’enfant.
  • Reconnaître le ressenti de l’enfant
  • Expliquer clairement et simplement ce que j’attends de lui et les conséquences en cas de non-respect.
  • Adapter les sanctions à la situation et faire ce que je dis.

Mieux communiquer avec mon enfant

En voilà un sujet pour lequel beaucoup d’encre a déjà coulé. La communication entre parent et enfant.

Être parent = un vrai métier

Je n’ai pas la prétention de tout connaître, ni d’avoir un mode de communication parfait avec mon fils. Pour autant je souhaite, au travers de cet article, partager quelques notions qui m’ont été bien utiles dans mon « métier » de maman.

En effet, pour moi le rôle de parent relève d’un contrat. Un CDI évidemment !! Comme dans chaque poste que nous pouvons occuper, les premières années sont les plus importantes, celles où nous mettons en place un mode de fonctionnement, qui nous permettra par la suite d’espérer obtenir un mode « croisière ».

L’objectif de ce CDI est d’accompagner cet être en devenir vers une posture d’adulte, ayant toutes les compétences nécessaires pour s’épanouir pleinement sans avoir besoin de nous.

Comme je l’ai souvent dit : « Si j’ai fait un enfant, c’est pour qu’il parte de chez moi !! », choquant au passage bon nombre d’oreilles !! Oreilles appartenant à des personnes qui ne se voyaient, pour autant, absolument pas faire un remake du film Tanguy !

Les 2 facettes du métier

Pas facile d’être parent. Entre reproduction de ce que nous avons vu ou vécu (parents, famille, amis), inspiration tirée des magazines, des livres, des émissions, nous nous pensons prêts, plein d’idées et de méthodes… et paf, le bébé est là.

Pour ceux et celles qui sont passé(e)s par là, inutile de dire que la théorie et la pratique ne sont pas toujours en phase !! Pour ceux qui ne l’ont pas encore expérimenté, rassurez-vous, c’est une expérience exceptionnelle, pleine d’apprentissages !

Comme nous l’avons abordé dans Parent gendarme ou parent doudou, pour amener notre bambin à être capable de quitter le nid familial, nous devons allier deux facettes qui peuvent parfois sembler opposées : poser la règle versus encourager, soutenir et comprendre ! Un savant équilibre entre ces deux rôles permettra de développer un climat propice à une bonne communication avec ta petite tête blonde. (Même si elle n’est pas blonde d’ailleurs !!)

Fixer la règle

Pour qu’une règle soit respectée, sans devoir installer un climat de terreur, il est indispensable qu’elle soit comprise et acceptée. N’hésite pas à expliquer les règles à ton enfant, à les fixer en partie avec lui, déterminez ensemble les sanctions qui accompagneront un non-respect de ces règles. Tu seras surpris(e) de ce que peut proposer ton enfant ! Dans bien des cas, il sera plus sévère que toi. Et n’oublie pas… toi aussi tu dois suivre la règle !! Pas de « fais ce que je dis, mais pas ce que je fais » ! (Hormis si elle est fonction de l’âge bien-sûr). Pour que cette technique soit efficace, cette discussion se doit d’être menée en amont de l’évènement concerné.

  1. Explique les règles
  2. Détermine certaines règles avec lui
  3. Établis les sanctions avec lui
  4. Montre l’exemple

Discuter de ce qui ne va pas

Si tu gardes les mécontentements en toi, que ça soit pour éviter le conflit, faire plaisir, par culpabilité, etc, un jour ou l’autre la goutte d’eau fera déborder le vase !

Pour discuter au fur et à mesure des évènements « dérangeants », je te conseille de choisir un moment propice, se mettre au calme. Commence par remarquer les comportements positifs, et adroitement, fais prendre conscience des choses à améliorer. Termine toujours par dire à ton enfant les traits de sa personnalité qui te plaisent particulièrement. En menant la discussion de cette façon là, tu développeras sa confiance en lui et son estime personnelle, tout en rappelant la règle et en trouvant des solutions avec lui pour progresser encore. Tu éviteras qu’il se braque et rejette toute communication.

  • Mets en avant les comportements positifs
  • Exprime avec bienveillance ce qui demande à être amélioré
  • Donne une preuve de ton amour inconditionnel

Favoriser l’expression de ses besoins

Apprends à ton enfant à dire ce qu’il veut, même si c’est différent de ce que tu attends. Tu l’aideras à être conscient de l’existence de ses besoins. Nier les besoins de ton enfant peut développer chez lui un manque d’estime personnelle, qui restera présent une fois adulte. Pour autant, exprimer ses besoins ne veut pas forcement dire qu’ils seront assouvis. Dans la mesure où il est possible d’y accéder, en respectant les besoins des autres (y compris des tiens !), pourquoi ne pas le satisfaire ! Dans le cas contraire, explique lui que son besoin est entendu et pourquoi il n’est pas possible d’y accéder. La frustration sera moins grande pour lui comme pour toi, et le conflit peut souvent être évité ! Tu seras épaté de voir ce qu’il peut comprendre et accepter !

  • Écouter les besoins de ton enfant
  • S’il ne peut être satisfait :
    • Dire qu’il est entendu
    • Expliquer pourquoi il ne peut être satisfait

Favoriser l’expression des émotions

Les colères, les crises, les affrontements sont un mode de communication pour ton enfant. Il te crie haut et fort (parfois très très fort) ce qui se passe en lui. Lorsque tu sens une charge émotionnelle importante chez lui, invite-le à en parler. Tout simplement, nomme l’émotion que tu perçois : « J’ai l’impression que tu es en colère, triste… ». Tu verras que, dans bien des cas, le simple fait de la nommer en fait diminuer l’intensité. Pour commencer tu reconnais l’existence de l’émotion, et son droit à la ressentir. En plus de cela, tu apprends à ton enfant à reconnaître et comprendre ce qui se passe en lui. Adulte, il lui sera plus facile de prendre du recul face à une situation émotionnellement forte.

Tu peux ensuite l’aider à percevoir ce qui se passe dans son corps, lui expliquer le rôle de l’émotion. Pour t’aider, consulte le mode d’emploi des émotions ! Avec lui, trouve la solution qui lui convient pour répondre à la demande de cette émotion.

  • Nomme l’émotion que tu perçois chez ton enfant
  • Aide-le à reconnaître comment elle se manifeste
  • Explique-lui à quoi elle sert
  • Aide-le à trouver la solution qui lui convient pour y répondre

Aide-le à faire des choix et à en être responsable

A la hauteur de ses compétences, invite ton enfant à faire ses choix, et à en assumer les responsabilités. Les relations n’en seront que plus harmonieuses. Il sera porté par ta confiance. En fonction de son âge, donne-lui la permission de faire des choses seul, encourage-le même !  Avec la protection nécessaire pour qu’il ne se mette pas en danger bien-sûr, évalue les risques avec lui et comment s’en protéger. Éventuellement aide-le à trouver un plan B, tu développeras sa capacité d’adaptation. Cela révèlera en lui la puissance nécessaire pour agir. Attention, il ne s’agit pas de confondre protection bienveillante et mettre sous cloche !


J’ai adoré la réplique de Dory à Marin au sujet de son fils Némo !

Marin (papa de Némo) : Non, j’ai pas réussi à tenir mes promesses, j’avais juré qu’il ne lui arriverait jamais rien.

Dory (amie de Marin) : Ah oui ? Dis donc, tu fais des drôles de promesses. […] si tu fais en sorte qu’il ne lui arrive jamais rien, il risque de ne jamais rien lui arriver. Il va s’ennuyer le petit Harpo.


Notre rôle de parent est aussi de savoir laisser nos enfants apprendre de leurs expériences. En mesurant les risques avec eux nous les protégeons. En étant là pour les soutenir au besoin, nous leur donnons la confiance nécessaire pour être acteur de leur vie ! Très important aussi, fête ses réussites ! Tu développeras sa confiance en lui !!

  • Mesure les risques avec l’enfant
  • Aide-le à trouver un plan B
  • Encourage-le à agir
  • Sois présent pour l’aider s’il en fait la demande
  • Aide-le à tirer une leçon des expériences désagréables
  • Fête avec lui ses réussites

Quand le conflit éclate !

« Bonne communication » ne rime pas forcément avec « jamais de conflit ». En effet, comme tu le sais, ne serait-ce que pour l’avoir vécu en tant qu’enfant, tes objectifs de parent ne vont pas toujours dans le même sens que ceux de ton enfant. Dans ces situations, il est parfois difficile d’éviter l’explosion d’indignation de ton petit prodige !

Savoir rester à l’écoute

Pour commencer, centre-toi sur tes émotions. Ce sont elles qui te feront « réagir » et t’empêcheront de choisir la meilleure attitude à avoir. Dans certains cas, il sera préférable de remettre la discussion à plus tard, te laissant le temps de « redevenir maître de toi ».

Reconnais et légitimise l’émotion de ton enfant. Écoute ses revendications, en essayant de te mettre à sa place. Il ne s’agit pas d’être d’accord ou non, mais plutôt de comprendre ce qui motive cette indignation. Vérifie que tu as bien compris son point de vue (cf les clés de la communication). Rappelle la règle déjà discutée au préalable. Ensuite, essayez ensemble de trouver une alternative permettant à chacune des deux parties d’être satisfaite.

Si la communication n’est pas possible de son côté, diffère cette discussion. N’oublie pas qu’en communication, c’est celui qui est le plus flexible qui a le plus d’influence sur le système.

Parler en conscience

Avec les enfants, comme avec toute autre personne, parler de soi et de ce que l’on ressent, de ce que la situation évoque pour nous évite d’entrer dans le jeu des accusations. Soyons vigilants à distinguer le comportement de l’enfant de ce qu’il est, de son identité. Ne pas confondre par exemple « ton manque d’implication dans tes devoirs me met en colère » et « tu es nul(le) ». Le premier remet en cause un comportement, nous pouvons alors axer sur une recherche de solutions, le deuxième, au contraire, remet l’identité de l’enfant en cause et pourra le poursuivre dans sa vie adulte.

  • Utilise le « je » plutôt que le « tu »
  • Distingue « faire » et « être »

En conclusion

Le travail de parent est un exercice difficile. Il n’existe pas « une » bonne façon de faire, ni de cours à l’école à ce sujet. Mais soyons rassurés, l’amour entre parent et enfant est inconditionnel. Lorsque la volonté de bien faire est là, avec cet amour, de l’humilité et un peu d’humour tout est possible !

Sois positif ! Prends chaque expérience comme une opportunité d’apprentissage !

  1. Ça a marché ? Super, à reproduire !
  2. Ça n’a pas fonctionné ? Change ta façon de faire !

Dis et montre ton amour, demande pardon si c’est nécessaire, sois honnête et franc. Tu inviteras et inciteras ton enfant à en faire de même !

 

Tu es quel genre de parent ? Parent Gendarme ou parent Doudou ??

relation parent enfant

Tu as une notice toi pour être parent ??!

Et bien si c’est le cas partage-la ! Parce que moi non !! Pas toujours facile la relation parent-enfant…

Chaque jour la question se pose… est-ce que c’est bien comme ça que je dois m’y prendre ?

Finalement, nous faisons, nous voyons le résultat et nous ajustons !!

Pour ma part, j’ai parfois le sentiment de naviguer entre le rôle de gendarme et celui de doudou. Clairement je préfère le doudou ! Mais celui de gendarme s’impose à moi à certains moments… Sans que je m’en rende compte d’ailleurs !

En y prêtant un peu plus attention, je me suis rendue compte qu’à ces moments là ça n’était pas toujours « moi » qui décidais, mais mes émotions qui prenaient le contrôle.

Je ne suis plus dans l’action, où je choisis la meilleure option, mais bien dans la réaction à ce que je ressens.

Un exemple concret ?

Je récupère mon ado de 15 ans au lycée. Comme tout bon ado qui se respecte, il rentre dans la voiture, un petit bisou à moitié forcé (#lescopainsmeregardent), un grognement en guise de « coucou maman chérie que j’aime de tout mon cœur !! » (#cestbon!) et pour couronner le tout, une tête de dix pieds de long (#lavieestunelutteperpétuelle).

En bonne maman qui se respecte je lui demande ce qu’il se passe… et imagine déjà les pires scénari !! L’inquiétude m’envahit

Et j’obtiens un « bah rien ».

  • Comment ?? Rien ???!? Alors c’est quoi cette tête ??
  • Bah rien…

Et j’insiste, j’insiste, j’insiste… finalement il m’envoie promener !

Je sens la colère monter en moi… Évidement quelle est ma réaction?! Je râle, lui rappelle que je suis sa mère (#aucasoùtulauraisoublié), que je n’aime pas sa façon de parler et que ça n’est pas de ma faute s’il est de mauvaise humeur !

Maintenant il a une bonne raison de faire la tête, et moi d’être contrariée !!

Par conséquent, je suis passée de mère doudou (#envahissantemême) à mère gendarme (#àcôtédelaplaqueenplus)

Rassure-toi, tout s’est bien vite arrangé ! On a fait la paix, il était juste de mauvaise humeur comme ça arrive à chacun, et moi un peu trop flippée !!

La théorie

Nous avons en nous deux fonctionnements de « Parent »,

  • celui qui fixe les règles, il s’appelle le Parent Normatif
  • celui qui rassure et protège, le Parent Nourricier.

En fait, chacun des deux a une place indispensable dans le rôle que nous jouons pour nos enfants.

  • Le Normatif leur permet de connaître les règles de la vie en société, pour en faire un adulte sociable, de faire leurs choix en connaissance, d’avoir la notion des dangers qui les entourent.
  • Le Nourricier leur permet d’évoluer en sécurité, de se sentir aimé, encouragé et respecté.

L’idéal est une utilisation équilibrée et délibérée des deux.

Au contraire, adopter l’un ou l’autre des comportements en réaction à nos émotions amène souvent à une utilisation inappropriée. De la même façon, employé à l’excès, les répercussions deviennent néfastes.

  • Trop de Normatif peut limiter l’enfant dans son expression de lui-même, il aura tendance à ne pas écouter ses envies et besoins. Il se détache de son être profond pour coller à l’image qu’il imagine devoir présenter.
  • Trop de Nourricier gêne ce même enfant à évoluer par lui-même. L’apprentissage se fait aussi par l’échec et le réajustement, à trop vouloir protéger ou faire-à-la-place-de nous limitons les expériences qui offrent des leçons permettant d’évoluer. L’enfant peut aussi parfois en déduire qu’il n’est pas capable de faire.

La pratique

Encore une fois, pas de manuel ni de baguette magique !

C’est pourquoi, le tout est une histoire de prise de conscience et d’ajustement.

En fait, pour la prise de conscience, il s’agit de t’observer et de te poser des questions.

  • De quel Parent vient mon comportement ?
  • Quelle est l’origine de ce comportement ?
    • Une émotion ? Laquelle ? Par quel autre moyen pourrais-tu la gérer ?
  • Quel est le but recherché au travers de ce comportement ?
    • Est-ce efficace ? Non ? Comment pourrais-tu t’y prendre autrement ?

Test

A toi de jouer !!